Et suivre, n'importe quoi, l'air du temps, une ambition, un nuage, un passant dans la rue. Il faudrait plus d'un regard à une personne normale pour envisager le bonheur, moi je n'ai besoin que d'un silence pour découvrir un monde.
Brumeuse à souhait, effervescente comme un Efferalgan, brûlante, fiévreuse mais à même de me souvenir. De tout, il faut croire.


Le stress me monte à la tête comme une maladie mal guérie, il faut croire qu'il a toujours vécu tapi au fond de moi comme un ennemi névrosé, il a attendu cet instant depuis toujours. Son existence doit être à une putain d'apogée, parce que j'ai des crises de maniaquerie (voyez, je viens de ranger : mon sac de cours, le bureau, la salle de bain, mes vanity..On doit pas dire vanities si on veut être anglaisement cohérent ? En même temps vanities c'est légèrement stupide..), je ne mange souvent qu'un repas sur deux et je finis par manger des carrés de chocolat entre deux cours. Quand ce n'est pas un sandwich.


J'ai recroisé ce connard, cet enfoiré. J'aurais juste aimé lui décalquer la gueule à coup d'Opinel, rien que lui planter ma (future) jolie lame dans le dos et qu'il sente juste un peu de sang lui dégouliner le long de la colonne vertébrale. Ca doit être une envie vitale parce que j'ai soudain (vraiment) l'impression d'avoir l'échine liquide. Etrange, étrange.



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