Il faut me souvenir de tout, chaque instant. Le plus insignifiant sera sans doute le plus exploitable. De rien, tout nait.
 Puis tout remplir aussi.
Si j'ai mal écrit les choses, il faudra m'en souvenir pour ne pas perdre dans les méandres de ma syntaxe lycéenne, une foule de détails infiniment importants. La madeleine de Proust n'est pas toujours possible, n'est-ce pas ? Et puis qu'aide t'elle à redonner sinon quelques images au passé ? Je ne veux rien perdre : ni cette jeunesse, ni ces précieux sentiments que je garde cloitrés dans mon corps à t'attendre indéfiniment.



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