C'est à l'intérieur, je suffoque. Je ferme les yeux. Je le sens. Les paupières closes. Le corps sent le renfermé. Sur lui même. S'arrache au sol, compte les poussières et retombe au plafond. Partir, laisser, quitter. Le ventre est aspiré dans le blanc au dessus. Tout est tordu dedans, plus rien ne fonctionne comme prévu, mécanique rouillée. Et le corps remonte encore, frissonne dans l'attente.
Se remplir, s'enfouir à l'intérieur, y glisser les mains pour y disparaitre, pour s'y noyer, la bouche trop pleine de mots. La langue multiplie. Fascine, agace.
Se remplir, s'enfouir à l'intérieur, y glisser les mains pour y disparaitre, pour s'y noyer, la bouche trop pleine de mots. La langue multiplie. Fascine, agace.
Je
suis un morceau mal joué, plein de fausses notes. Je suis la mélodie
cassée, le sanglot amusé, je joue à la morte. Je suis la vie ratée, je
suis l'inutilité. Le corps retombe, convulse, remonte, trébuche. Palpe encore le soupir.
Par paranoia | Avant | Mardi 16 Mars 2010, 00:57 | Après | Actualités | aucun commentaire