Laisser sur place. Le vent, les mains et les grands idéaux stupides. Laissée sur place. Le reste aussi. Et même debout, croire que l'on tombe, même debout, voir que l'on sombre. Même debout, vouloir s'enfouir. Dans les creux, les oublis et les souvenirs de rires. Même si debout, vouloir courir. Marcher le corps en avant et la tête au delà. Rien en dessous. Rien autour. Laisser pourrir les nostalgies, se laisser pousser la bêtise. Soumissions devant ce qui s'écroule, château qui croule. Sous le poids des idéaux, on a mieux fait de tomber.

J'efface. Tout et les lendemains. Les mots, les sourires, les battements.

J'efface.

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