Fuis moi, je te suis.
Suis moi, je te fuis.
Ce jeu est horriblement de circonstance : j'ai rêvé de lui cette nuit.


Je viens du lycée et rentre chez moi. Arrivée à l'arrêt de bus, je sens quelqu'un qui enserre ma taille et rie à gorge déployée. C'est lui et sa timidité. Mes rêves aiment les paradoxes apparemment. Il me parle, toujours et encore "Et t'as passée une bonne journée ?". "Oui, oui". Comme si rien ne s'était passé.

Tout semble si naturel. Il faut préciser que l'on se croise à présent très rarement. Que je l'ai aperçu hier et que j'ai pressé le pas pour ne pas le croiser. Que nos regards s'évitent.
Malgré tout, je le cherche pendant la pause, "Me regarde t'il ?".
Je n'en peux plus de cette envie de le voir. C'est à croire qu'il me manque.

Quand je sais qu'il m'aime, je me sens mal. Mais quand il ne s'intéresse plus à moi, je m'en veux mais j'ai envie de le voir. Tellement.

Mais je crois que le jeu du chat et de la souris est terminé à présent.
C'est mal de jouer avec son coeur. Nul.

Cela fait déjà 2 fois que je sors avec un garçon alors que je sais pertinemment qu'il m'aime.
Il faut que je me persuade : il me manque seulement parce que c'est le seul garçon à portée de main pour l'instant.
Même si tout ça est faux.




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