le cul dans la poussière
J'oublie de mettre des soutiens gorge. Réellement.
Le matin, j'ai tellement la tête dans le cul, que j'attrape une robe au pif dans la tonne de fringue qui trône sur mon tapis Ikea pleins de poussières et c'est la tenue que je porterai pour la journée.
Par exemple, hier, je me suis rendue compte à seulement 11heures que j'avais omi (bon fuck l'orthographe) la pause agraffage de soutif à 7h52. On pourra appeller ça mon drame quotidien. Comme le fait que j'ai aucun style pour danser, que quand je me mets à danser, tous mes gestes sont calqués sur les gens que j'observe gesticuler sur la musique merdique qui passe dans la boîte (ou la fête). Je copie tout et j'en arrive à avoir les mêmes mimiques. Je ferais un très bon mime.
Mais revenons à nos moutons. Quand nous sommes arrivés dans la salle de cinéma, emmitouflés dans mon pull et mon petit manteau H et M, je me suis soudain sentie un peu trop couverte. Au moment de me retrouver dans ma petite robe en coton, je me rend compte que ça se voit énormément, que je n'ai rien. Alors je cache comme je peux, je place mes bras par rapport aux gens qui passent, pour qu'on ne voit pas trop.
En même temps, ça fait fille nature, comme les allemandes qui ne se rasent pas. Mais avec mon eye liner, mes mimiques de pétasse et mes hauts talons, l'excuse du naturel, on repassera.
Je ne sais pas si ça se soigne d'être aussi étourdie. Comme le fait d'oublier mes médicaments, même si je les laisse bien en évidence sur la table, même si je marque sur ma main "MEDS" à l'encre rouge (ça fait très "fan de Placebo"), j'oublie toujours. Après, je subis les engueulades de Maman, les reproches de Papa ("T'es pas responsable ! Ta mère te couve trop et voilà le résultat !"). J'ai beau expliquer que c'est plus fort que moi, qu'arriver à me souvenir un tant soi peu de l'essentiel m'est impossible, mes arguments ne réussissent jamais à convaincre. Au mieux, je gagne des soupirs et des petites phrases blessantes ("Handicapée d'la vie"). Je vous épargne le pire.
J'aime bien cette expression "mon drame quotidien". C'est comme "le cul bordé d'nouilles".
Voici ma vie de jeune décervelée énamourée.
Le matin, j'ai tellement la tête dans le cul, que j'attrape une robe au pif dans la tonne de fringue qui trône sur mon tapis Ikea pleins de poussières et c'est la tenue que je porterai pour la journée.
Par exemple, hier, je me suis rendue compte à seulement 11heures que j'avais omi (bon fuck l'orthographe) la pause agraffage de soutif à 7h52. On pourra appeller ça mon drame quotidien. Comme le fait que j'ai aucun style pour danser, que quand je me mets à danser, tous mes gestes sont calqués sur les gens que j'observe gesticuler sur la musique merdique qui passe dans la boîte (ou la fête). Je copie tout et j'en arrive à avoir les mêmes mimiques. Je ferais un très bon mime.
Mais revenons à nos moutons. Quand nous sommes arrivés dans la salle de cinéma, emmitouflés dans mon pull et mon petit manteau H et M, je me suis soudain sentie un peu trop couverte. Au moment de me retrouver dans ma petite robe en coton, je me rend compte que ça se voit énormément, que je n'ai rien. Alors je cache comme je peux, je place mes bras par rapport aux gens qui passent, pour qu'on ne voit pas trop.
En même temps, ça fait fille nature, comme les allemandes qui ne se rasent pas. Mais avec mon eye liner, mes mimiques de pétasse et mes hauts talons, l'excuse du naturel, on repassera.
Je ne sais pas si ça se soigne d'être aussi étourdie. Comme le fait d'oublier mes médicaments, même si je les laisse bien en évidence sur la table, même si je marque sur ma main "MEDS" à l'encre rouge (ça fait très "fan de Placebo"), j'oublie toujours. Après, je subis les engueulades de Maman, les reproches de Papa ("T'es pas responsable ! Ta mère te couve trop et voilà le résultat !"). J'ai beau expliquer que c'est plus fort que moi, qu'arriver à me souvenir un tant soi peu de l'essentiel m'est impossible, mes arguments ne réussissent jamais à convaincre. Au mieux, je gagne des soupirs et des petites phrases blessantes ("Handicapée d'la vie"). Je vous épargne le pire.
J'aime bien cette expression "mon drame quotidien". C'est comme "le cul bordé d'nouilles".
Voici ma vie de jeune décervelée énamourée.
Par paranoia | Avant | Samedi 10 Février 2007, 02:07 | Après | Actualités | aucun commentaire