Espèce d'idiot.
Tu me laisses moisir dans l'attente, je me plais à t'aimer et toi, tu rêves à cette idiote au sourire trop parfait. Il paraît qu'elle est sympa, elle a l'air intelligente, elle est belle.

C'est dégueulasse de faire ça aux gens, d'être beau et pas détestable qui plus est. De se faire aimer par un romantique déprimé en jouant les grands airs de la fière qui n'a rien remarqué.
Moi, je suis punie, au coin à regarder les ritournelles de son amour qui ne sera jamais comblé. La mise à l'écart, la balayée, la recluse, la sinistrée.

Et moi j'voudrais entendre ces mots :
"Je voudrais que tu te ramènes devant, que tu sois là de temps en temps. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel et pas artificiel."


Après tout "l'amour a ses raisons que la raison ignore" comme dirait mon bon vieux Quentin !
Alors on oublie qu'il l'aime encore, qu'il la désire, qu'il la veut de tout son coeur/corps. On efface les souvenirs et les visions nocives. Lavage de cervelle, brossage de coeur, on se fait le corps tout beau, on sourit à pleines dents (mais pas trop !), on mort la vie (mais pas trop fort non plus).

On recommence à VIVRE.

"3000 cheveux de travers (...) deux épaules plus tout à fait blanches (...) et c'est l'été sur le trottoir, ce soir.."

Que tu es belle, Marie.


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