J'ai senti son parfum tout près du mien dans le métro. C'était un grand maigre, tee shirt orange et jean bien délavé près du corps. Les cheveux très courts. J'osais à peine le renifler, alors je tournais la tête vers lui, faisant mine de regarder la ligne de métro. J'humais une fois sur deux. Ce parfum est tout plein de sens pour moi. C'est le parfum du bonheur. Le sien.
J'ai chanté toute seule comme une grande dans un karaoké, un samedi soir dans Paris. De ma petite voix fluette, j'ai chantonné "les sucettes" comme le faisait France Gall. Aimer oser, c'est aussi un art.
Pleurer en voyant la vue qu'on peut avoir du Sacré Coeur. Pari presque réussi. Parce que c'est MA ville, du fond du coeur. Parce que ça me déchire le coeur de partir, de prendre le périph', de sortir Porte Maillot et de voir la pluie se briser contre les vitres alors qu'il faisait si beau hier.
Je ne t'en veux plus, je crois.
Je pars..
J'ai chanté toute seule comme une grande dans un karaoké, un samedi soir dans Paris. De ma petite voix fluette, j'ai chantonné "les sucettes" comme le faisait France Gall. Aimer oser, c'est aussi un art.
Pleurer en voyant la vue qu'on peut avoir du Sacré Coeur. Pari presque réussi. Parce que c'est MA ville, du fond du coeur. Parce que ça me déchire le coeur de partir, de prendre le périph', de sortir Porte Maillot et de voir la pluie se briser contre les vitres alors qu'il faisait si beau hier.
Je ne t'en veux plus, je crois.
Je pars..
Par paranoia | Avant | Dimanche 17 Juin 2007, 00:21 | Après | Actualités | aucun commentaire
