Leur médiocrité me fait juste doucement rire.

Elle, c'est juste l'une des partenaires de la
relève. L'une des meilleurs quoi :)


Un jour, je partirai. Oui, c'est inscrit en haut comme ils disent Jacques et son maître, dans Jacques le Fataliste. J'irai à NY, Paris, Tokyo ou Londres et je sortirai un soir sur deux. Histoire de reprendre et de tenir le rythme. Je travaillerai dans la mode et il y a aura quelques jours par semaine où je commençerai à 10heures, ce qui me permettra de passer 1heure et demie devant mon miroir pour m'inventer la tenue idéale, même si bien sûr, il n'existe aucun look infaillible à part ceux des défilés, parfois. Et comme je bosserai dans ce milieu là, j'aurai droit à la perfection quelques jours par semaine donc.
Les soirs où je ne sortirai pas, j'errerai sur mon canapé en sous vêtements, en regardant du catch américain (pléonasme ?). Je les regarderai se battre violemment pour de faux, mi effrayée, mi amusée.
Ou alors j'inviterai l'un de mes amants, rencontré la veille au kiosque du coin, et je lui ferai la totale comme une actrice porno. Sauf que ce sera loin d'être aussi professionnel et anti-bandant que ces demoiselles. Ce sera juste ultra charnel, totalement décomplexé et ça le fera grimper doucement mais surement aux rideaux. Et moi aussi.
Il n'y aura plus aucun écart entre l'orgasme et la réalité puisque mon quotidien sera juste jouissif.


Je prendrai le métro, je me remplirai de tous ces looks/attitudes/personnalités pour ensuite les retranscrire dans mon travail. Ouais, mon boulot sera inspiré ou ne sera pas.

Et puis, je ne connaitrai jamais le chômage. (Ici, vous pouvez deviner la peur immense que j'ai de la pauvreté dans ce monde de consommation. Etre virée du monde de la conso comme un vulgaire déchet me fait tellement peur. Je ne conçois pas mon avenir autrement qu'avec de l'argent. J'espère que j'ai raison.)

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