C'est fou comme parfois, je suis mélancolique. Mélancolique de moments qui ne m'ont pas forcément chamboulé. Des instants qui prennent de l'importance avec le temps, quand on réalise que tout s'efface autour, que ce n'est plus du tout pareil.
Profiter n'est pas une chose que je fais facilement.
Ce n'est qu'après, quand les souvenirs m'assaillent, que le passé me crache à la gueule, que je me rends compte que finalement, c'était vraiment, vraiment bien.
Prenons exemple :
En Avril 2007, j'étais en Italie avec le lycée. Avec eux.
Chaque photo sur chaque blog me serre un peu plus la gorge.
Ce n'était pas qu'une impression, c'était vraiment un moment à part.
Un truc que je n'oublierai jamais, qui continuera à me hanter, une illusion persistante en quelque sorte.
Parce que la vie là bas, j'en suis persuadée, ce n'était pas ça. Ils n'étaient pas sympas et accueillants en permanence, eux aussi étaient aussi hypocrites, aussi puérils que certains.
La bouffe italienne a beau être merveilleuse, si j'étais restée plus longtemps, j'aurais pris une bonne dizaine de kilos.
C'est comme avec toi.
Quand j'écoute cette putain de musique en boucle, je suis mélancolique d'hier. Quand je me balade dans A., les seules images qui me viennent en tête, ce sont des souvenirs de nous deux, éparpillés un peu partout dans cette ville grise. Ça colore un peu ma tête, ce n'est pas désagréable.
C'est comme nous...Loin, loin d'être désagréable tu sais.. Mais moi non plus je ne dirai rien. :)
Par paranoia | Avant | Mercredi 19 Mars 2008, 20:21 | Après | Actualités | un commentaire
Commentaires
1 -par Twi, le Mercredi 19 Mars 2008, 23:17 Répondre à ce commentaire