Le bout de ma langue fait trois petits pas sur le palais et se barre.

Entre laideur et amnésie, entre apoplexie de la nouille, mortecouille et compagnie, il y a comme un léger malaise, cache, cache toi encore derrière l'écharpe désirée, derrière le paravent de tes pensées éteintes, étreintes même parfois, lors de la communion des êtres et des coeurs. La bouffonerie de ce monde n'a pas encore choisi et fixé ses limites, il  en faudra du temps, encore beaucoup pour qu'ils comprennent la vraie manière de vivre, que je ne connais moi même mais que j'expérimente avec grâce et délices.
Ca tourne autour, dans les bois où fleurissent les amours.
A quoi bon le chagrin inonder les coussins puisqu'il n'a pas lieu d'être et de mourir là ?
La langue s'en va et court loin. Dans les bois.



Dernier jour, juin 2007. Seconde 4, Florence et moi.

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