Le rêve public.

Elle oublie tout, la maladie empiète sur un corps assommé de fatigue. Là, elle rêve, elle se sent exister dans les sensations, les haut-le-cœur, les frôlements. Et dans cette nausée tenace qui la menace aux tripes et l'empêche de s'assoupir. Communiquer est devenu un calvaire puisqu'elle bégaye. Vraiment, elle bégaye, confond les mots, les assemble dans des sens peu communs. Elle devient la Picasso du parlé, le sens de l'art en moins.

Et ça me fait peur de dégénérer ainsi face au vide.


De dramatiser la moindre parole, la moindre absence. D'en faire une tragédie en 3 actes.


[D'avoir ces larmes aux yeux, éprouver ce dégoût jamais autant ressenti face à cette mentalité conne, nationnaliste, raciste. C'est le nazisme qui nous pend au nez sous une façon différente, un caractère plus doux, tout en hypocrisie qui se faufile, qui rampe sournoisement jusqu'aux pauvres, leur fait rêver des idéaux. Nos instincts animaux sont encore bien ancrés. Xénophobies de quartier.]

Et Cali qui vient chanter chez les UMP, devant les vieux agonisants, qui les fait se lever.
Le poing debout, ouais, ils vont comprendre tous ces cons, ils vont réaliser l'erreur de leur France aux Français et de leur Tout devient Possible.
Certes, tout devient possible, vous allez voir les amis,
on nous noiera plus encore sous leur diarhée de bons sentiments.

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