Niaise et fade. J'avais tous les mots pour ma pomme, les belles histoires d'amour la totale. Ce soir je sors, je bois sans doute pour oublier alors que j'ai horreur de ça, je méprise tous ces cons qui se détruisent pour le seul plaisir de se sentir libre alors qu'en réalité, ils ont plus l'air ridicule qu'autre chose.Il m'en faudra peu, j'ai oublié les goûts, je ne connais plus mes sens. Il m'en faudra peu pour oublier tout le mal qui s'infiltre, qui glisse à la surface, épongé puis qui finit par rentrer dans les pores, poison méticuleux d'un pilier de comptoir. Mort à ma gueule;

Pix : Nan Goldin

Répondre à cet article