15/06/08

J'élabore en silence des théories absurdes : Fermons les yeux sur les informations. C'est dans l'ignorance qu'on apprend.

J'avais sous les mains ta peau douce et fine, fendue, douleur qui se dessine. Les mots ne trouvaient pas de cases pour leur abime. Tes gestes suintaient l'émotion lente et fourbe. Et je me baladais tout au long de tes courbes, faisant naître le sang, la vie, sous tes seins lourds. Ta salive légère traçait en moi de longs parcours, sinueux, évoquant, les préceptes de l'amour. Fixement j'atteignais des sommets abstraits, qui finissaient en moi d'exclure toute agilité. L'anesthésie dans le sang transformait mes nerfs en paquets compressés, exténués, le cerveau à demi somnolant, j'avançais en rampant vers ton cœur délicieusement sucré.

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