Les mots pèsent peu dans la valise quand il s'agit de sms. C'est triste à dire mais l'ivresse se perd et s'évapore comme de la pluie après le soleil. C'est enivrant, ça mouille et ça finit par partir et nous laisser bringuebalant, les yeux perdus dans le vide. Là je vague dans un flou artistique permanent. Ce n'est même pas de l'art, c'est de la déraison. Y'aura-t'il une issue ? Échappatoire possible ? L'alcool ne m'aura plus. Je n'aime pas en boire, je me trouve idiote et trop vivante. Trop en dehors du coup et à la fois trop dedans. Ca pue sur les vêtements et ça lave le cerveau. Moi je veux faire des pots pourris de mes idées, les afficher les vieilles pensées pour faire rire quand on me lit. Les sortir sur un coup de tête.
La gueule de bois, c'est le trou noir, la sortie de scène médiocre et sans applaudissements.

Et puis l'envie.
Merde. Elle rode dans ma veine comme un loup délirant, elle veut tout et se noie, mais ne se meurre jamais. Les critères sont remplis, les petites cases cochées.
Manque les kilomètres, les soubresauts dérrangeants.
L'ordinateur qui brûle les yeux, lui, est bien présent.



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Par paranoia | Avant | Dimanche 6 Juillet 2008, 20:45 | Après | Actualités | un commentaire