J'ai le regard plein de vous, le sourire un peu flou, mes jambes fléchissent sur mes genoux.
Ma robe se tache, ma langue se mâche, et mon cœur un peu mou s'arrache,
comme du papier sur un mur, viens vite calmer ma blessure,
viens vite sentir mes soupirs, te faire un festin de mon souffle, m'écraser comme une mouche
sur le trottoir minuit noir, le trottoir qui se sent un peu urinoir, ce soir.
Il y a comme du jazz dans l'air, ça pue le dandy, la soie et le cuir verni,
l'humour s'est fait la malle, viens vite je t'emballe, je le crois, ma peau flétrit sans ton contact, mes veines bouillonnent en ta compagnie.
Viens vite, il me semble, que si le ciel se meurt ce soir, c'est parce qu'il est un peu comme moi.
Ma robe se tache, ma langue se mâche, et mon cœur un peu mou s'arrache,
comme du papier sur un mur, viens vite calmer ma blessure,
viens vite sentir mes soupirs, te faire un festin de mon souffle, m'écraser comme une mouche
sur le trottoir minuit noir, le trottoir qui se sent un peu urinoir, ce soir.
Il y a comme du jazz dans l'air, ça pue le dandy, la soie et le cuir verni,
l'humour s'est fait la malle, viens vite je t'emballe, je le crois, ma peau flétrit sans ton contact, mes veines bouillonnent en ta compagnie.
Viens vite, il me semble, que si le ciel se meurt ce soir, c'est parce qu'il est un peu comme moi.
Par paranoia | Avant | Dimanche 31 Août 2008, 17:50 | Après | Actualités | aucun commentaire