Les larmes me sont montées aux yeux en pleine rue, mais personne ne m'a vueMa mémoire se fane, c'est l'automne dans ma tête;. On dirait une mauvaise poésie. Mon ambition se vide, petit à petit, je suis comme ces grands dépressifs qui traversent période de faste et néant.
J'aimerais savoir des choses futiles comme l'histoire de l'URSS, comment soigner mes cheveux (et savoir faire un brushing), comment me soigner de l'ordinateur ou de la télévision, où trouver l'argent nécessaire à tous ces achats inutiles. J'aimerais abandonner ces choses qui me rendent heureuse mais léthargique, abandonner ce goût du sommeil qui me plonge dans l'inertie la plus totale le lendemain. Et j'aimerais ne pas terminer cet article par "mais je ne peux pas".
Et je le fais.
 

Répondre à cet article