Et pleine de toute la joie enfantine de ses dix sept ans, elle levait son regard vers la porte entrouverte, sans percevoir l'horreur qui allait d'ici peu la traverser toute entière quand celle ci serait tout à fait poussée. Il entrait et le simple aperçu de son visage lui fit perdre toute allégresse. Elle suffoquait dans le souvenir de cette erreur de jeunesse. Il était bel et bien là, alors. Il existait de toute sa chair, de toute son odeur dégoutante. Il empestait le passé.





Et puisque tout n'est jamais romanesque :



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Par paranoia | Avant | Samedi 22 Novembre 2008, 15:12 | Après | Actualités | aucun commentaire