La bouche de la geisha. Regard qui tombe, dans le vent qui se refroidit peu à peu. C'est le Sud qui s'en va de mes veines, qui part doucement, doucement. Et là situation qui s'envenime, qui s'amplifie, qui se dramatise. Il faudra pleurer beaucoup pour que tu fasses attention. A moi.
Le silence se place, sillage glaçant contre nos peaux qui brûlent. Comme des flambeaux. Nos chairs flasques qui prennent encore un peu de graisse, qui pompent l'autre. Donne moi ta vie. Je suis négative mais c'est normal, j'ai les yeux qui brûlent aussi. Seul le ciel me fait sourire. Parce qu'il est bleu.
On ne devrait jamais prendre les larmes des autres pour des caprices.

Est-ce que je peux partir avec toi ?


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