Elle a toujours dit qu'elle détestait les carrés.
Mais je n'fais pas mieux qu'une gamine et bien sur, quand j'ai pressenti le grand plongeon commun (le fashion instinct comme on dit), j'ai sauté en cœur. En vain, ce n'était pas dans le cœur qu'il fallait plonger, mais bien dans sa superficie, dans son être tout entier.
Alors je me suis tapie sous des kilomètres de brossages de cheveux pour oser lui plaire mais bien sur, ça n'aura servi à rien, la petite catin n'a rien remarqué parce que les cheveux, ça ne repousse pas comme ça. Je crois même qu'elle a haussé les sourcils mais ça, l'histoire ne le dit pas et tout le monde s'en contrebalance. Ne pas prendre en compte les détails. Les détails, ça fait souffrir, n'est-ce pas ? Bizarrement, moi ils me font sourire. Ton regard derrière son épaule, je l'ai bien perçu aujourd'hui mais je n'irai pas te le répéter, les petites phrases percutantes de Mr L., bien entendu entendues. Elles mettent le baume où personne ne pressent l'importance de la caresse. A l'ego.
Ben oui (les amis), on aura beau penser que la flatterie n'est guère nécessaire qu'aux décapités du cervelet ou aux handicapés de la beauté, on aura tort. Le compliment est là, partout et fait crisser la moindre fossette d'un visage. Là bien sur, tu aura compris que je pense à toi, M., parce que c'est ta grande particularité, tes belles fossettes. Ensuite, je flatterai allez...Une nouvelle sur ce blog ? Parce qu'elle avait une petite mais jolie main. Et parce que le hasard fera qu'elle ne tombera sans doute pas sur ce texte et donc, que la flatterie tombera dans le grand amas des bons sentiments inconnus.
Sans rapport, il y en aura toujours que vous aimerez en secret, toujours de ceux qui l'ignorent, qui ne se doutent de presque rien puisqu'ils ne prennent pas compte du détail infime. Des détails si vous vouliez, j'en aurais des tonnes. Du commentaire bien placé au genoux déplacé, de la petite phrase donc aux grandes déclarations invisibles. Si vous m'en demandez...
Mais l'histoire n'est plus là et après tout, j'ai le droit de finir cet article comme il a commencé.
En fatras, donc.

Ce qui m'a toujours plu dans l'apparence, c'est sa transparence face à l'être.

Répondre à cet article