L'hiver se fait et se défait sans doute aux rythmes de nos pulsations.
Les écharpes se froissent autour des cous frêles et blancs, le vent fait pleurer le regard et les cheveux ne sont plus que des fouets, incontrôlables : nous devenons nos propres bourreaux.
J'ai toujours détesté l'automne, triste début d'hiver, saison d'entre deux. J'aime pas le tiède..


Je me laisse bercer aux sons de sa voix, la Katie m'endors..

Je voudrais pouvoir aimer en l'écoutant. Tout doucement. Ce serait merveilleux.


Mais quand finira le cauchemard ? Quand s'arrêtera toute mon exaspération, toute ma haine enfouie et mon italien gardé au fond du crâne ? (ça t'arracherai la bouche de dire merci ?)

Je suis épuisée. Moralement. Physiquement.
Je voudrais retrouver ma petite maison, son odeur de figue et de forêt sauvage et ma chambre (SEULE !)

La nuit avant de m'endormir, quand j'éteinds les lumières tamisées et que seule la rue nous éclaire, je ne pense pas qu'elle dort : je distingue vaguement un cadavre sur son lit mortuaire. C'est plus fort que moi.


Je ne supporte même plus son odeur, je m'enfouis dans mon parfum pour oublier qu'elle existe, pour oublier sa présence ingrâte et indésirée. J'aime plus l'Italie. Finito..


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