Je ne sais plus pourquoi j'écris. J'ignore même pourquoi j'invente. A vrai dire, les mots se lient pour mieux se délier sous votre passage. Ils n'aiment pas les regards qui cherchent à les décortiquer. Les phrases sont encore plus belles lorsqu'elles ne masquent pas le vide. Mais bel et bien quand, le silence établi et les yeux pleins de curiosité, elles nous démontre le néant qui s'étale sans que rien ne se dénote de sens.

Il nous faudrait un sol plat et lisse, une lumière diffuse pour bien apprécier les tournures, les déliés plaçés derrière chaque parcelle infime de ce récit. Anéantir tout bruit extèrieur et toute personne capable de nous détourner l'attention. Etre totalement dévoué au texte.

Mais voyez vous, lorsque l'amitié laisse place au gris monotone d'une vie déjà toute accordée, alors, l'inspiration se coupe littéralement.

Et l'on ne peut plus rien dire.

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