Envie d'ultraviolence. De faire trainer de longues coulées de sang sur certaines de vos sales gueules.
Heureusement qu'on ne m'a pas placé de flingues entre les mains ces derniers temps. J'aurais été capable du pire.
Oh, la douce Marie, l'inaccessible passe à côté de toi, elle ne te regarde pas mais au fond elle souffre, elle crève lentement de tout son snobisme à deux balles. Qu'est-ce que j'aimerais ne pas me correspondre, péter un cable et tout t'avouer, t'embrasser, te violer, te dire tout ce que je pense au fond (voilà, tu sais tout, je t'aime, j'ai envie de faire l'amour avec toi, te sentir tout contre moi, respirer ton odeur de clope froide et cheveux sales, j'en ai plus rien à foutre de ton jem'enfoutisme hygiénique, je t'aime dans ta crasse, dans ta sueur sur le front et ton petit air goguenard qui sort des révisions).
Et puis m'endormir, épuisée, sur mon petit lit une place de merdeuse solitaire.
Et dans quelques jours, j'inviterai du monde à la maison même si des fois, je déteste ça, je ferai des sourires, des vrais enfin j'espère parce que ce n'est pas pour pleurer qu'on nous donne deux mois de vacances.
Et tu peux être honteux DUCON, tu peux te sentir mal, te faire engueuler. Tu peux pas comprendre ce qu'on ressend quand ça arrive, tu verra un jour, tu en souffrira.



Répondre à cet article