Elles dansent collées l'une à l'autre,
Désarticulant leurs propres mots et pensées.
En oubliant autour les autres
Qui misent et parient sur le moindre baiser.
Mordant à pleines joues, criant la vérité,
Elles s'écorchent les genoux sur les parterres mouillés
De leurs folles incompréhensions.
A la moindre secousse, à la moindre virevolte.
Mais il pleut dehors et les murs sont trempés,
les fenêtres s'ouvrent seules et le parterre mouillé
n'en finit plus de pleurer.



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