Aujourd'hui, merveilleuse journée, je vous en trace le programme et les émois, pour que vous puissiez vivre à nouveau ce beau jour :

- Grasse matinée, baignée de sommeil, je me réveille en entendant un frelon dans ma chambre. Sursautant, je me rendors, puis quelques heures plus tard (trois précisément), armée de mon polochon, je pars à la chasse au frelon..En réalité, je n'ai eu qu'à ouvrir la fenêtre pour que cet idiot puisse sortir..

- Balade dans la forêt, encore barbouillée de mon petit déjeuner, j'arpente les arbres fraîchement coupés, les narines emplies de cette odeur de sève de sapin si familière à Noel. Quelques souvenirs me reviennent en tête, j'hésite encore pour mes futurs cadeaux, j'imagine déjà la buche ornant la table, si délicieuse à voir, les yeux au bord de la bouche, crevante d'envie. Je prends quelques photos (une bonne petite centaine en réalité, la suite demain), je redécouvre ce qui m'entoure et que je ne prends jamais le temps d'observer. Les arbres immenses qui nous surplombent, les champs de colza d'un jaune pétant, les odeurs de sève et de sapin, les petits cris d'oiseaux qui enchantent l'oreille, ces dégradés de verts..

- Pas de repas, je le prendrai pour le 4 heure (miam ! des haricots verts en goûter ! [oui, je suis maso])

- Je fais la tapisserie de ma future chambre, un orange pétant à vous donner de l'énergie pour toute la semaine à suivre, et une frise aux couleurs de couché de soleil, une vraie petite merveille. Les mains pleins de colle, je m'amuse sur cette texture si ressemblante au...sperme ! Alors, parties dans un fou rire, ma belle mère et moi finissons la chambre. Je ne pensais pas qu'elle pourraît être aussi jolie, et encore tout n'est pas terminé, bref ! du potentiel, en voici, en voilà !!

- Je m'occupe soi disant de mon petit frère (en réalité, je regarde plus mes sms qu'autre chose) et, ne faisant pas attention, c'est ma belle mère qui me rappelle à l'ordre en me montrant mon petit frère, mangeant...la nourriture de mon chien ! Horreur ! Malheur ! Puis, nous jouâmes (oui, ça ne me réussit pas le langage distingué) longtemps avec mon chien, à courir dans les champs, à lui lancer des pissenlits en pleine figure, qu'il se faisait une joie de croquer à pleines dents..

- Puis, me voici, ici.

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