J'suis arrivée dans ce putain de rayon de la médiathèque et je les ai surppris ensemble. Bof ! Rien de bien grâve vu par quelqu'un d'autre, ils recherchaient juste un livre.
Mais comme une conne, je me complaisais dans l'idée qu'il se morfondait tout seul, qu'il était seul sans moi, qu'il n'attendait que moi.
J'pensais pas qu'il s'en remettrait et puis cette conne au sourire magnifique, je la détestais déjà, elle était pas belle, non, mais elle était toujours là où il ne fallait pas qu'elle soit.
Je pensais ne pas l'aimer et je suis jalouse.
J'pensais vraiment pas à ça, et là je n'ai qu'une envie, c'est le voir, l'aimer.

Merde alors...
J'suis vite rentrée chez moi en écoutant de la musique de suicidaire à fond sur mon Ipod.
Ouais, elles disent toutes qu'il est moche et moi j'finissais par les croire. Mais quelle idiote !
Parce qu'à présent il n'y a plus que lui que j'aime et que je veux et j'ai l'impression qu'avec toutes mes conneries, j'ai déjà tout brisé. Et j'ai mal de me croire supèrieure et de me rétamer comme toujours.

J'ai mal de mal m'exprimer. Je sais, que ce texte est horrible et qu'au final, c'est moi qui perds. Que c'est fini nous deux, je crois.
Et je repense à la rose, et à tout ses jolis mots, et je repense à lui sans arrêt.
"J'suis déçu, déçu, déçu..."

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