Comme si partir n'avait pas le même goût à chaque fois.
Tu crois et puis t'oublies.
Ces choses là ne se gardent pas au fond du crâne, elles se laissent noyer dans un pot d'Haagen Dazs pour certains, dans des pantalons un peu trop serrés pour d'autre.
Et puis on continue. Et quand ça revient, tu sais pas encore que ce sera pareil, que ça ne durera pas et que tu finira encore avec les mêmes subterfuges.
La vie est tellement simple.

Je sais plus écrire autrement que sur moi.
Le truc qui me ferait le plus bander avec ce blog, ce serait de vous montrer TOUT de moi. La totale.
Ma gueule au réveil, ma saleté, la merde que tu caches où tu peux, mes aspirations, les trucs qui m'excitent.
Ce genre de choses quoi.
Un mode d'emploi en quelque sorte. Et un fardeau : on aurait plus besoin de me parler, je serais barricadée derrière mon ordinateur et puis voilà. J'serai comme sur l'écran quoi.
Raaah les gens qui ont une personnalité apparente me plaisent :
Fragile, fragile, merde encore fragile..En fait, j'aime les gens pas heureux, comme ça je peux sourire, moi et mes faux problèmes.

J'ai les dents qui grinçent. Comme si j'avais la mâchoire déboitée et qu'elles voulaient plus s'aligner correctement.
Vas y fais moi mal, frappe moi, mets moi des gifles, énerve toi, pousse moi contre le mur. Réveille moi merde ! Je veux qu'on se cherche, qu'on ne se trouve plus, qu'on s'aligne horizontalement et même verticalement, ça m'excite :) Oui encore !
J'veux m'barrer comme papa, arrêter tout ce cinéma, criez autant que vous voudrez, j'en ai assez, j'en ai assez ! J'veux plus jamais rester ici, dormir toujours dans le même lit, si vous m'appellez encore Marie, je hurle, je crie, j'm'énerve, j'm'enfuie. J'suis pas une sainte, bien loin de là, j'aime les étreintes et les ébats. J'partirai l'coeur javellisé, comme mes pensées, comme vos p'tits pulls mal repassés. L'asile est proche, mais je m'accroche, il faut encore des folles en vie, j'sais qu'tu es molle, même au lit ? Crasseuse et pâle, chieuse à poil, dévergondée du rasoir, déplumée comme mon plumard, risquant peine, emmerdes, chagrins, il manque d'jà des doigts sur mes mains, pas croyable ni croyante, pouffe, sainte nitouche ou bien pédante, littéraire de première, dévergondée de l'arrière, pâle copie des mannequinettes, secoue tes cils, vas y c'est chouette, mord l'oreiller, croque tes souliers, caresse l'opale et l'opium, si t'en es qu'tu finira belle, tri tes déchets, sors tes poubelles.

Tout ça sur cet air (parce que c'est bon) :

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Par paranoia | Avant | Samedi 10 Novembre 2007, 01:12 | Après | Actualités | aucun commentaire