Et s'extraire de la banalité, du quotidien gris. Dans la rue, je marche le regard vide, plongé dans l'horizon bétonné. Je ne prête plus vraiment attention à l'extérieur, ma vie est lycéenne, studieuse et attentive. Le reste du temps est passé à m'abêtir devant des chaines improbables. Mes rires aux éclats sont réservés à la vingtième heure du jour, celle du Grand Journal. Mon sourire, lui, se comptabilise de 8h00 à 17h00 généralement, grand moment hypocrite, ou joie sincère, c'est selon. Je m'épanouis dans la bouche du prof, aplatie sur une table lisse et beige ou un thé dans la main et ma bouche mentholée se dissolve dans la brûlante étreinte, rien de plus. Rien de moins.
Par paranoia | Avant | Mardi 14 Octobre 2008, 13:06 | Après | Actualités | aucun commentaire