Nous aurions l'air si con si le temps se stoppait d'un coup. Une petite centaine au bout d'un élastique, quelques uns prêts à sauter, une bonne dizaine de femmes qui repoussent leurs limites sexuelles, la bouche pleine ou les fesses moulées dans du latex, un Bill Clinton ordinaire et sa secrétaire dans son bureau, des milliers d'adolescentes les bras surchargés de vêtements hors de prix pour la petite fille qui va chercher de l'eau à quelques kilomètres de chez elle. Quelques européens ordinaires se brossant les dents à 11h, une mannequin devant l'objectif, barbouillée de make up et recouverte de soie, de satin ou d'or, un banquier au bord de la crise de nerf.
Et des milliards la bouche ouverte, prêts à s'exprimer.

Oui, vraiment très con.

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