L'univers était indifférent. Peu de personnes pour me connaître, pour savoir qui je suis.
L'univers est indifférent, à mes plaintes, à mon sourire, à mes yeux. Je vis dans un monde plastifié, sous vide, vide de tout sentiment, de toute attente, de toute recherche de l'autre. Derrière les barreaux, il n'y a que quelques souffles qui s'élèvent dans le froid, le reste n'est que vacarme, fumée, cris qui percent le silence. L'émotion si elle subsiste, n'est qu'individuelle. Elle ne nait que rarement collectivement. Non, en vérité, elle se trouve dans les histoires. Les confidences de chacun. Des cœurs qui s'ouvrent comme des volets vers 7 heures du matin, une parole qui glisse dans l'oreille. Je crois que je n'ai affaire qu'à quelques esprits vraiment ouverts à moi. Le reste n'est qu'hostilité, indifférence.




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