Dans quelques jours, majorité. Je n'aurais jamais pensé finir aussi petite à cette âge. L'adultie avait pour moi un goût bien plus savoureux, tout du moins, fantasmagoriquement parlant.
Nous n'aurions pu faire moins mature.
Bon, j'ai l'air presque humble comme ça. J'ai presque l'air de faire un bilan. Comme si quelque chose prenait fin alors que finalement, tout commence. Non, tout avait déjà commencé il y a quelques années. Avant, je rêvais d'amoureux, oui, je rêvais romantique, sexuel aussi. Rappelez vous que l'enfant est un pervers polymorphe. Il n'y a jamais eu que cet élément qui fait tant fonctionner l'imagination. Fructifier les images. Jusqu'au glauque même. Ne pas trop s'attarder à vouloir faire de sa vie une œuvre, une vie de rock star, un bouquin qu'on achète pour 4 euros chez un bouquiniste, on pourrait finir noyé sous les livres. Certes, je l'ai toujours rêvée ainsi et à présent, je ne peux faire autrement que réfléchir à chaque acte. Chaque infime instant de notre vie peut prendre un sens tout à fait inattendu. Une rencontre faite avec l'indolence des jours d'été peut bousculer à peu près tous vos repères. Comme un sourire lancé dans la rue, à l'inconnu. Non, l'Inconnu. La grande Inconnue. Le mystère, je crois. L'autre est si différent, tout peut changer si brusquement. Je ne pourrais retenir que cela. Le caractère très bref d'un sentiment, d'une situation, d'un moment. L'éphémère, pas tout à fait. Je dirai plutôt, la succession d'éléments hétérogènes qui finalement, peuvent toujours donner quelque chose de relativement homogène. On appelle ça la vie, je crois. On a beau dire qu'elle est un beau bordel, je la trouve pourtant merveilleusement orchestrée. Des trajectoires jusque ici parallèles finissent brouillées dans le perpendiculaire, on ne sait comment. J'y songe toujours, je calcule, je trace, je m'émerveille par le choix, par le désir. Il n'y a rien de terriblement conscient dans tout cela, j'agis en toute innocence. Pilotée.
Toi, sors de ce corps. Tu m'habites trop pour cesser d'y songer.
Nous n'aurions pu faire moins mature.
Bon, j'ai l'air presque humble comme ça. J'ai presque l'air de faire un bilan. Comme si quelque chose prenait fin alors que finalement, tout commence. Non, tout avait déjà commencé il y a quelques années. Avant, je rêvais d'amoureux, oui, je rêvais romantique, sexuel aussi. Rappelez vous que l'enfant est un pervers polymorphe. Il n'y a jamais eu que cet élément qui fait tant fonctionner l'imagination. Fructifier les images. Jusqu'au glauque même. Ne pas trop s'attarder à vouloir faire de sa vie une œuvre, une vie de rock star, un bouquin qu'on achète pour 4 euros chez un bouquiniste, on pourrait finir noyé sous les livres. Certes, je l'ai toujours rêvée ainsi et à présent, je ne peux faire autrement que réfléchir à chaque acte. Chaque infime instant de notre vie peut prendre un sens tout à fait inattendu. Une rencontre faite avec l'indolence des jours d'été peut bousculer à peu près tous vos repères. Comme un sourire lancé dans la rue, à l'inconnu. Non, l'Inconnu. La grande Inconnue. Le mystère, je crois. L'autre est si différent, tout peut changer si brusquement. Je ne pourrais retenir que cela. Le caractère très bref d'un sentiment, d'une situation, d'un moment. L'éphémère, pas tout à fait. Je dirai plutôt, la succession d'éléments hétérogènes qui finalement, peuvent toujours donner quelque chose de relativement homogène. On appelle ça la vie, je crois. On a beau dire qu'elle est un beau bordel, je la trouve pourtant merveilleusement orchestrée. Des trajectoires jusque ici parallèles finissent brouillées dans le perpendiculaire, on ne sait comment. J'y songe toujours, je calcule, je trace, je m'émerveille par le choix, par le désir. Il n'y a rien de terriblement conscient dans tout cela, j'agis en toute innocence. Pilotée.
Toi, sors de ce corps. Tu m'habites trop pour cesser d'y songer.
Par paranoia | Avant | Mardi 6 Octobre 2009, 01:58 | Après | Actualités | un commentaire
Commentaires
1 -par Mathilde H., le Vendredi 9 Octobre 2009, 00:14 Répondre à ce commentaire