Ce n'est pas un soir où j'ai envie de dormir. J'ai envie d'écrire, émulsion. Je marche, je me braque contre la solitude, outrageusement. J'aime la poésie et la poésie me bloque, m'échappe. Il faut la vivre pour l'écrire, ne pas la laisser filer et pourtant, ne pas chercher à l'emprisonner à tout prix. La laisser venir à soi.
Le lâcher prise trop difficile à obtenir.
Je cherche à pleurer. Je m'occupe à dramatiser, à enjoliver, à grandiloquer. J'ai grandi toquée.



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