J'aime, je me désaime. Tous mes idéaux partent en fumée. J'aime pas la cigarette de toute façon. J'deviens blasée de minutes en minutes, c'est affolant, à 60 ans j'aurais déjà tout vu. J'aurais déjà tout fait. L'amour sur ton canapé, les escapades sur la moto, 200 à l'heure pour se prouver qu'on vit plus fort (de la connerie pure), tout pour se prouver qu'on est bien vivant, limite on se pincerai les joues pour les rendres plus rouges quand il arrive, on effacerai son gloss qui colle parce que lui sera beaucoup trop désagréable (superficialité).
J'ai plus envie de faire d'effort.

Et puis caricature d'ado blasée, de vip de quartier. Débilos à la nuque rasée, cradingues désabusés, bourgeous' drogué. Fais tout virer de bord. Tribord toute. On hisse les voiles haut dans le ciel pour ne pas voir qu'il pleut toujours plus fort sur l'eau.

L'inspiration de merde, j'ose même plus me relire, j'ai peur d'être plus médiocre qu'un skyblog de beauf, qu'un "gif"eur

L'étendue du ciel est rose ce soir. D'un rose pâle que j'aurais aimer sur mes pauvres cheveux déjà tout abîmés. Un jour, je songerai à l'henné, mais j'aime encore trop l'odeur de l'ammoniac quand je sors de chez Saint Algue, j'aime encore trop le mec que je cherche derrière les fenêtres quand j'attends la coiffeuse, pour pouvoir changer rien qu'un tout petit peu. C'est peut être la peur qui me retient. Oui, j'en suis même certaine, c'est la peur qu'on ne m'aime plus, la peur de ne plus plaire pour être plus précise.

J'veux continuer à ne pas être indifférente aux autres, à faire sourire les vieux d'un sourire que vous n'aurez jamais imaginé aussi vicieux pour un vieux comme ça, j'veux encore me faire traîter de roukmoute qui pue comme ils disent, ces cons de beaufs d'arg.....tanais.

C'est clair dans ma tête, je ne me relirai pas.
Honneur à vous ;)


A la fan que je suis, à la groupie que j'aurais été.

Parce que j'adore sa voix de crécelle.

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