like a monster -

Je marche dans la nuit. La lune est presque pleine. Le ciel est clair.

Demain je pars. Mélancolie latente. Laissées les années, oubliés les souvenirs. Tâcher de les oublier tous un par un comme on laisse derrière soi les minutes qui s'égrènent.

Les pieds sont rapides et surs. Force à l'intérieur qui revient petit à petit. Je souris à nouveau. Confiance en tous les avenirs possibles. Je ne ferai que rebondir parce que je ne peux.. Non. Pas de pensée négative. Force en soi qui rend inaccessible peu à peu. Qui rend désobéissante. Je ne penserai plus à ça. Pas pour maintenant y resonger.

Les songes sont des drogues de pédé. Rien ne compte plus que la réalité que je pourrai créer.

Voilà en creux le portrait d'une souffrance qui se résorbe petit à petit. Il me faut être patiente et forte. Patiente et forte. Patiente et forte. Méthode Coué pour soigner les pas doués.

Il y a du sourire dans le fond de mes mots. De l'espoir. Réussir. Et je ne sortirai de tout ça que plus forte. Pas de victimisation. Plus de tout ça.

Patiente et forte.

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Commentaires

1 -
par Anonyme, le Mercredi 16 Mars 2011, 15:48

Souvent quand je lis un texte, je cherche la phrase clef, la phrase qui résume l'ensemble. C'est aussi la phrase qui m'informe le plus et qui mobilise toute ma pensée, tout ce que je suis, lorsque, comme sous une pulsion, je me décide à répondre.
Avec toi, dont je connais le nom, mais que je ne prononce guère pour garder les distances, je n'aimerais au fond que garder le silence.
Sais-tu la tristesse du petit chat quand son maître (sa maîtresse) s'en va ? C'est pareil.
Elle s'en va dans la nuit. La lune est presque pleine. Je suis d'accord pour ajouter une phrase à ma petite phrase et je la garderai en souvenir : "Elle s'en va dans la nuit… La lune est presque pleine".

Je la verrai ainsi briller dans les rayons lunaires. Consolation : la nuit ne sera pas la brute, méchante et froide toile dont elle se drapera pour le retour ! Non, pour le retour, elle sera plus belle encore !

Maintenant la vie s'égrène, et nous n'avons pas le choix de reculer. Va ainsi devant où le destin te mène, et vois de qui est fiancée la fillette émerveillée.

Là-bas la Tour, Montmartre aussi. Partout les mêmes traces de pas des gens errants. Partout les mêmes gens, partout les mêmes rêves, et pourtant pour chaque être persiste un seul et même désir : amour, amour, amour…

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2 - Re:
par Anonyme, le Dimanche 20 Mars 2011, 21:32

Non je ne la verrai pas, hélas, revenir.
La pleine lune, hier, l'a montrée, trop crue... la décision !
Et maintenant, hélas, trois fois, folie, folie, folie...

3 - Re:
par paranoia, le Lundi 21 Mars 2011, 01:59

Je ne vous connais pas. Je veux savoir.

4 -
par Anonyme, le Mercredi 23 Mars 2011, 15:48

Ta maman t'a bien enseignée de vouvoyer les gens que tu ne connais pas ! Mais moi j'aimerais bien savoir si, avec toi-même, tu te tutoies ou si tu te vouvoies.

5 - Re:
par paranoia, le Mercredi 23 Mars 2011, 18:10

Mmmh, j'utiliserais plutôt le tutoiement, même si je ne me connais pas tellement à vrai dire.
Qui es tu ? Qui êtes vous ?

6 - Re:
par paranoia, le Jeudi 24 Mars 2011, 13:39

Et qu'est-ce que vient faire ma mère là dedans ?!

7 -
par Anonyme, le Jeudi 24 Mars 2011, 16:16

Qu'est-ce que notre mère vient faire dans notre éducation ? c'est une bonne question ! Et le père !?
Hmmm!

Commentaires

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