Week end en exil. Je regarde la grêle tomber et je repense à ses sourires.
Je ne pense plus qu'à lui. Je vous épargnerai mes peurs (que je ne lui plaise pas, qu'il ne trouve pas de temps pour me voir, que je me mette à déprimer, qu'il ne me plaise plus, qu'il ne neige pas, que le soleil ne revienne jamais). On en voit bien trop par ici souvent.


J'ai mis de l'eyeliner et du vernis pourpre. J'ai attaché, puis bouclé, puis lissé mes cheveux. La superficialité me tuera.

J'ai acheté ce manteau en noir et en un peu plus cher (plus t'es grosse, moins c'est cher^^). J'ai hâte de retrouver un portable, de le retrouver, de refaire de jolies photos, de pouvoir porter des robes sans grelotter en silence.
J'ai lavé le chien. Un yorshire qui vit en pleine campagne, c'est le massacre assuré : la baignoire laissait couler de l'eau marron et ça puait dans toute la salle de bain. J'ai laissé ma fierté de côté et je l'ai brossé pendant une demi heure. Je lui ai refait une coupe pour qu'on puisse voir ses petits yeux et ses pattes sans dreadlocks.
Le lendemain, il était de nouveau crade. J'abandonne !

J'ai compris quelque chose, j'devais pas naître maintenant. J'aurais du naître il y a 50 ans. J'aime les vieilles musiques, les vieilles photos, les vieilles fringues, les vieux maquillages, les colorations dépassées, les couleurs poussièreuses...Je ne suis pas de votre monde, je suis des 50's.

Mes bouillottes fuyent, mon ventre me tord de douleur, mes hanches s'arrondissent, les médicaments défilent dans ma bouche, je remplis des pages et des pages de journal intime (ôde à ses sourires, à ses yeux bleus et son intelligence entre autres...).


Desiderata :

Lilo, je VEUX tes collants rouges -> ils sont sublimes !
Raphi, je VEUX te voir.
MaryKate, je VEUX tes boots et ta crinière platine.


Marie pars faire un tour en Porshe avec ses frères.

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