L'affreux, le désirable. On jongle entre les contraires, on contraste ses envies et on s'accroche des pinces géantes sur les joues, histoire d'avoir l'air aimable.
On s'habille en jean Levi's taille haute coupe droite, brut. On enfile un petit haut léopard, acheté 18euros et presque jamais mis. On s'étire du rouge Christian Dior sur les lèvres, du khol, du fond de teint, du blush, du fard à paupière, de l'eye liner, du mascara. On attache ses cheveux ondulés en chignon.

On ressemble à une pute 90's comme dit précédemment. On essaie de retrouver les souvenirs d'avant, la nostalgie qu'on vit si souvent. Et on pleure les instants qui ne reviendront plus. On fait le point. Il m'a aimé, il ne m'aime plus. Je l'ai aimé, je ne l'aime plus.
Tient, lui, il me plait de plus en plus. Et lui, je commence à le hair malgré ses courbettes débiles et ses sourires hypocrites. Il a tout faux.

Il a perdu les règles du jeu. On ne se fait pas aimer quand.. STOP.
Les regrets, les remords, les reproches, c'est pas (plus) ici.


Je veux des vacances heureuses, je veux partir à Caen, claquer mon fric pour être présentable, dormir jusqu'à 13h et me marrer au réveil de la gueule que j'ai avec ces yeux bouffis et cette crinière indomptable. Prendre un petit déjeuner à 14h, prendre le déjeuner à 15h30 quand le gigot est cuit et la tarte au citron encore chaude. Prendre le gouter à 18h, finalement, on est pas si décalée, on pourra même peut être aller boire l'apéro au studio à 20h. On prendra le repas vers 22h en ayant grignoté entre deux. Mais c'est pas grave. On aura déjà éliminé tous les bourrelets en riant.

Ah..Ce sera beau, tout ça.

Pris sur le blog de ma petite Fanny que j'aime.

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