J'ai sans fin cette impression de ne plus l'aimer. Plus du tout.
Et l'autre...

C'est comme si j'avais reporté mon amour sur la personne qu'il ne faut pas. Celle qui en aime une autre.
De l'autre côté, sur le coeur de l'autre, il n'y a plus rien pour moi. Seulement ce désir que j'imagine immense. Un peu comme toute cette année qu'on avait passé à "flirter", à se regarder du coin des yeux sans oser se le dire.

Bon, il faudra bien faire avec et ne plus avoir de sentiments, sinon, je vais encore souffrir le martyr...

C'est horrible. Je fais des rêves atroces, je rêve que je suis avec un magasine qui parle de sexe dans les mains, que je suis parachutée avec ce magasine dans les mains chez mon père et que je fais tout pour le cacher, pour ne pas qu'il m'engueule. Alors, je pars me cacher dans ma chambre, mais là, tous mes meubles sont rangés dans un coin. Affolée, je cherche partout mon lit, qui a disparu. Et là, je me rends compte qu'il est en plein milieu de la salle à manger. Comme si tout le monde allait me voir dormir.

J'arrive parfaitement à décrypter ce rêve. Il veut tout dire sur ce que je ressend.
J'ai écris une lettre à mon père pour lui exprimer mon mal être, mais rendez vous compte qu'il ne veut rien savoir, il dit que c'est des conneries.

Eh bien...Jusqu'où devrais-je aller pour lui montrer qu'il me rend malheureuse ?

Marine me manque.


J'ai peur qu'A. m'en veuille éternellement quand elle saura.

Le soleil est de plomb, les nuages ne traînent plus dans le ciel, ils doivent avoir trouvé ce qu'ils cherchent après tout ! Et un jour, comme eux, je m'enfuirai dans le soleil éclatant, fuyant ce ciel bleu, trop bleu pour être vrai.

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