J'ai les yeux qui me brûlent. Rongés par l'air, collés par les larmes, rougis par la Colère, grande. Inexprimable. Les mots se plaçent seuls, du bout de ma plume. Guidés par la mélancolie, la tristesse, l'incompréhension.
Je déçois toujours quand je dis que mon poignet me brûle aussi. Personne ne semnle comprendre la rage qui m'anime, la "connerie" qui me pousse vers les lames.
Je ne saurais décrire comme j'ai mal. D'espérer la vie que j'ai dans le futur. Les propos de mon père ne me promettent pas des jours meilleurs, bien au contraire. Je me sens oppressée entre son amour invisible qui le pousse à anéantir mon bonheur et la vie qu'il veut m'imposer. Il n'a pas pu m'éduquer. Il essaye à présent.
Puissance 10.
Il prend des décisions totalement idiotes et la seule chose qu'il cherche à faire durant les 6 jours par mois où je viens chez lui, c'est me changer.
Moule en plastique de parfaite petite écolière calée entre sa virginité et sa bonne éducation.
"dis, est-ce que tu m'aimes encore ?"
Tue moi, tu en auras fini de cette fille indigne, de cette "marie-couche-toi-là".
Au pire, j'irai à l'hosto, je mordillerai la mort, du bout de mes espoirs. Et puis je reviendrais, emmerder la vie, lui taper dans l'dos pour la faire enrager.

De toute façon, à quoi bon essayer puisque ça foire toujours ?
...J'vais m'évanouir dans le peu qu'il me reste de rêves, ettouffée de chagrin...

Va ! Rejoindre les poussières du temps..Et tout oublier..

"Tu sais ce qu'il nous reste à faire, forget, forget..."

Répondre à cet article