Quand manger ne suffit plus pour combler le corps. Quand les poches sont tout sauf vides mais qu'on finit par crier au désespoir.
Quand on n'a plus d'envies, de rêves.
Quand même le soleil ne réchauffe plus le coeur et que les souvenirs se froissent comme du papier journal.


Quand on ne sait qui manque à l'appel.

Non, il ne suffirait pas de se nourrir à outrance,
de remplir son armoire,
de passer sa vie au soleil
pour trouver le bonheur.

Et chaque fois cette idée récurente qui revient, tu vois, j'ai pas la recette de la joie.
J'ai beau chercher, je retombe toujours à côté de mes pompes et je me casse la gueule parce que mes souliers sont toujours trop grands pour moi.

Ca m'a fait perdre des tonnes de choses, de viser trop haut.
Dabbord ma fierté, perdue un jour de rentrée,
mon portable, confisqué depuis plus d'un an,
toi, partie sous l'attente (on n'retient pas les hommes avec des promesses),
et puis le bonheur qui file doucement entre les doigts, qui s'échappe à une vitesse pas possible,
qui s'évapore dans le vent et qui finit par mouiller la peau :


Le bonheur a fugué.


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