Putain qu'est-ce qu'elle me manque cette petite conne !

A force de lire Ruy Blas, je finis par penser en prose. C'est assez agréable de se lever en se disant :

"séparons cette tête de ces draps

et revêtissons nous d'habits d'apparats

larges étoffes couvrant  gorge dénudée

et bras blancs à la blancheur de lait"

Assez ridicule aussi, dans son genre, ah ah.

Et par dessus tout, j'ai le sourire qui me monte jusqu'aux oreilles quand je me retrouve seule. Et j'me sens même pas conne bizarrement. Heureuse dans le noir, je sauterai presque dans mes draps si je n'avais cette discretion caractéristique de la petite fille sage au carré blond (et pas roux grr).

"Pour le dehors, le dedans. Pour l'après, pour l'avant. Je dis M..."


ah ah.l'essentiel quoi!

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