Ca s'appelle
 Else.


Les poils la dérange.
La nudité aussi.
Mes mains sur ses hanches,
n'en parlons même pas.

(...)
Il faut croire que ça ne me démange
pas, de t'envahir de mes regrets.

De renifler ce corps étranger
sous le parfum aseptisé.
L'odeur, la vraie,
et ses transpirations frénétiques,
ses absolutions onyriques,
ses creux, bosses ludiques.

Ca manque de vérité,
de pulsions masturbatoires.
On n'aura pas inventé l'art
de s'aimer de façon moins illusoire.

On n'aura pas rêvé longtemps.
On aura gardé les bras au ciel,
priant encore un indigent
de nous expédier de plus belle.

Tes nuées ont un goût mentholé.
Mon nez emmitouflé dans ton cou chaud
Ma langue dans ta bouche poivrée
Mes lèvres s'écrasant comme des couteaux.


Cadeau.

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