Début trouvé ici : "Je me souviens avoir été trés fier
d'avoir pu approcher Billie, cet animal sauvage. Cette fille intriguait
tout le monde. Elle ne ressemblait à personne. Qui d'autres avait pour
hobby l'auto-mutilation, l'alcoolisme et l'echangisme?"
Suite inventée : "Bon, elle n'avait pas toujours été tel quel, avant Billie c'était plutôt la représentation même de l'ado rebelle et boutonneuse qui rêve en cachette à la résurrection de Kurt Cobain. Et puis bon un jour, il a bien fallut changer. Alors elle a fait une chose assez banale dans le milieu des jeunes filles en mal d'être, elle est partie à Londres en stop. C'était un beau jour d'été, il faisait une telle chaleur, tout le monde avait déserté la rue et se carapatait à l'ombre. Alors Billie, elle en avait profité, emportant dans son Eastpack noir les 15 euros qui lui restaient de son anniversaire et son ours en peluche (pour ne pas avoir peur le soir, en dormant dans la rue). Elle a marché des kilomètres sous le soleil qui brûlait sa peau laiteuse avant de se rendre compte qu'aucune voiture ne s'arrêterait pour elle avant qu'elle n'ait le corps totalement cramé par le soleil.
Elle est rentrée en bus avec ces 15 euros qui lui restaient en poche, sonnée mais rassurée.
Billie n'avait pas encore la trempe d'une aventurière. Pas encore parce que quelques mois plus tard, lorsque sa mère lui a enfin permit de ressortir de la maison, elle a commençé à devenir adulte.
Enfin, par adulte, chez les gens conscients, ça veut dire responsable, indépendant et sensé.
Chez elle, c'était plutot être libre. Alors elle s'est décoloré les cheveux, a commençé la bière avec difficulté. Voyez vous, Billie, son truc c'était plutot les oursons en guimauve et le Sprite.
Elle m'avait raconté tout ça un soir où elle était tellement pleine qu'elle ne racontait plus que sa vie. Dans ces instants où elle souhaitait s'oublier, elle ne savait parler que d'elle. L'alcool, en quelques sortes, c'était plus une prison qu'un envol."
Suite inventée : "Bon, elle n'avait pas toujours été tel quel, avant Billie c'était plutôt la représentation même de l'ado rebelle et boutonneuse qui rêve en cachette à la résurrection de Kurt Cobain. Et puis bon un jour, il a bien fallut changer. Alors elle a fait une chose assez banale dans le milieu des jeunes filles en mal d'être, elle est partie à Londres en stop. C'était un beau jour d'été, il faisait une telle chaleur, tout le monde avait déserté la rue et se carapatait à l'ombre. Alors Billie, elle en avait profité, emportant dans son Eastpack noir les 15 euros qui lui restaient de son anniversaire et son ours en peluche (pour ne pas avoir peur le soir, en dormant dans la rue). Elle a marché des kilomètres sous le soleil qui brûlait sa peau laiteuse avant de se rendre compte qu'aucune voiture ne s'arrêterait pour elle avant qu'elle n'ait le corps totalement cramé par le soleil.
Elle est rentrée en bus avec ces 15 euros qui lui restaient en poche, sonnée mais rassurée.
Billie n'avait pas encore la trempe d'une aventurière. Pas encore parce que quelques mois plus tard, lorsque sa mère lui a enfin permit de ressortir de la maison, elle a commençé à devenir adulte.
Enfin, par adulte, chez les gens conscients, ça veut dire responsable, indépendant et sensé.
Chez elle, c'était plutot être libre. Alors elle s'est décoloré les cheveux, a commençé la bière avec difficulté. Voyez vous, Billie, son truc c'était plutot les oursons en guimauve et le Sprite.
Elle m'avait raconté tout ça un soir où elle était tellement pleine qu'elle ne racontait plus que sa vie. Dans ces instants où elle souhaitait s'oublier, elle ne savait parler que d'elle. L'alcool, en quelques sortes, c'était plus une prison qu'un envol."
pix : Joseph Szabo
Par paranoia | Avant | Jeudi 24 Juillet 2008, 21:56 | Après | Actualités | aucun commentaire