Si tes fossettes reflètent ce que tu ressens intérieurement, la croisade qui détruit tout sur son passage, les munitions qui manquent et les soldats qui s'essoufflent alors abandonne. Fais longuement le chemin inverse, des jours et des jours en marche arrière, en poursuite course jusqu'à l'infiniment petit de ton cœur actuel, jusqu'aux immensément stupides pensées qui t'assaillent doucement le crâne et rembobine. Longe les kilomètres de chemin parcouru les yeux fermés, tant pis si tu en fous partout, si tu t'éclabousses dans tes souvenirs, si tu sembles t'y noyer. Il y'a toujours une manière d'échapper au monde, au présent, à l'avenir : la fuite.


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