Passer et lire les regards. Les décrypter.
Une robe en soie rose, réversible. Juste un bout de tissu indien, des sandales en cuir déjà usées et les cheveux bouclés par le chignon serré.
Apparemment, ça leur plait. Mais beaucoup moins que dans le Sud.
Là, même le matin, la gueule dans le cul, les paupières qui te tombent jusque dans le décolleté inexistant, tu plais. Passer quelques jours dans le sud, c'est un vrai remonte-pente. Ca te booste l'égo comme jamais. Ca t'aide à passer les longs mois d'automne, moroses et déjà plus habillés, ceux d'hiver, rugueux et irritants..

La petite fille aux cheveux dorés n'aime pas les insultes, les remarques méchantes, immatures et sirupeuses qu'on lui assène à longueur d'année scolaire.

Le temps d'écrire mes cartes postales de Jazz In Marciac et j'étais déjà revenue dans le pays du fromage qui pue et des arsouilles qui s'ignorent (sans doute pour oublier cet endroit merdique où nous sommes obligés de vivre).
Je veux repartir !
Passer mon temps à ne pas scruter ma montre, savourer chaque particule lumineuse jusqu'à la fin du jour, douce et ennivrante, mordre une pêche bien juteuse et regarder le jus qui découline sur mes bras bronzés.
Merde ! l'été ne se passera pas en Normandie, aussi brillant que soit le soleil..


Farniente sous un arbre après stress routier.

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Par paranoia | Avant | Vendredi 3 Août 2007, 13:34 | Après | Actualités | 13 commentaires