Être sucré et fabuleux, douceur vivante, réincarnée, tu peuples mes songes, traverse mes pensées. Éclair vif, sur ta joue succombé : un baiser. La clarté touche du doigt le bout de tes paupières, illumine ta peau comme le feu en enfer, enfante une nuit claire, un souvenir feutré. Floute encore ce sourire, ce bonheur esquissé car il meurt sur tes hanches de suaves douleurs, balancées vers l'arrière, mimées d'entre les draps. Le front lisse où perle la sueur nouvelle, ton eau parfumée, mouillent mes mains et mon cou et mon dos. Glisse encore sur mes maux. Facilement tu te joues de mes illusions, à genoux jalousie qui me tourmente tant, je souhaite humer encore la chaleur palpable et dans l'air et dans l'être.

Pix : Cartier Bresson

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